Guelph – Le secteur serricole de l’Ontario a réalisé des progrès technologiques considérables en gestion de l’eau, des nutriments et de l’énergie pour assurer une production à haut rendement à longueur d’année pour des cultures comme les tomates, les poivrons, les herbes, les petits fruits et une grande variété de légumes verts.
Pourtant, malgré son bilan environnemental positif, le secteur demeure un grand utilisateur de plastique, surtout sous forme de petites attaches qui soutiennent les plantes de tomates dans la serre. Ces attaches font partie intégrante de la production de tomates de serre, mais elles finissent souvent dans les sites d’enfouissement parce qu’elles peuvent contenir des résidus de tiges et de branches.
À présent, de nouvelles recherches menées à l’Université de Guelph visent à remplacer les attaches en plastique par des attaches biodégradables d’origine végétale, ce qui faciliterait le compostage des tiges et des branches des tomates et d’autres cultures à la fin de leur cycle de vie, réduirait la quantité de déchets dans les sites d’enfouissement et diminuerait l’empreinte carbone du secteur serricole.
« À l’heure actuelle, ces structures de soutien sont fabriquées principalement en polypropylène, mais il s’agit d’un plastique dérivé du pétrole qui est non renouvelable et non biodégradable », explique Manjusri Misra, professeure aux départements de génie biologique et d’agriculture végétale de l’Université de Guelph. Continuer la lecture